Parcs Canada expédie 40 bisons des bois en Alaska

Depuis plus d’un siècle, Parcs Canada souhaite contribuer de manière durable à la conservation de la faune. Le rétablissement d’espèces en péril comme le bison des bois fait partie de ses réalisations.
Steven Guilbeault, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, a annoncé que 40 bisons des bois issus du parc national Elk Island avaient été transplantés en toute sécurité en Alaska.
En transférant des bisons pour établir des hardes de conservation dans différentes régions d’Amérique du Nord, le gouvernement du Canada compte ainsi contribuer au rétablissement et à la survie à long terme de l’espèce.
La transplantation de bisons représente un volet important de la mission du parc national Elk Island depuis plus d’un siècle. Les hardes de bisons des plaines et de bisons des bois du parc ont déjà fourni des bêtes pour des projets de conservation aussi bien au Canada qu’à l’étranger.
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Au cours du siècle dernier, le parc national Elk Island a transféré près de 3 000 bisons des plaines et bisons des bois à divers partenaires, y compris à plusieurs groupes autochtones, pour leur permettre d’exécuter des projets de conservation du bison.
Le projet de rétablissement du bison des bois de l’Alaska a mené à l’établissement réussi d’une population sauvage de bisons des bois dans l’Ouest de l’Alaska en 2015. La harde est actuellement estimée à plus de 100 bêtes.
L’établissement d’autres populations dans les années à venir représente pour l’État de l’Alaska un objectif important, mais il ne pourra être atteint qu’avec l’aide du parc national Elk Island et de ses bisons des bois excédentaires.
« Le gouvernement du Canada est résolu à rétablir le bison. La survie du bison après sa quasi-disparition fait partie des réalisations du Canada dans le domaine de la conservation. Des populations de bisons des plaines et de bisons des bois ont été rétablies un peu partout en Amérique du Nord. Cette initiative de conservation constitue une étape importante qui nous permet de veiller à ce que le bison continue de prospérer pendant des générations à venir », explique le ministre Guilbeault.