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L’aéroport du Rocher-Percé convoite de nouveaux marchés


À la suite d’années de débats controversés quant à sa fonction, l’aéroport du Rocher-Percé a désormais trouvé sa place au sein du marché gaspésien. La MRC a investi plus de 12 millions, afin que l’infrastructure soit conforme. Au programme : vols nolisés, services publics et transport des produits de la mer.

La préfète de la MRC estime qu’en raison de cet investissement substantiel, l’aéroport situé dans le secteur de Pabos à Grande-Rivière, aura une place de choix dans le marché gaspésien. « Cela fait des années que ce projet-là est demandé, discuté, débattu et reporté. Je suis très contente qu’on soit rendu là où on en est! » a déclaré la préfète de la MRC du Rocher-Percé, Nadia Minassian à La Presse, elle qui a défendu ce dossier bec et ongles.

Subventionnés majoritairement par le gouvernement provincial, les importants travaux ont remis à niveau une piste qui en avait grand besoin, notamment en prolongeant celle-ci de 300 mètres, en installant une station météo à la fine pointe et en perfectionnant les aides à la navigation. La préfète enchaîne : « Il y avait un appétit. Les besoins étaient criants du côté économique, mais aussi pour les services. Parfois l’avion médical ne pouvait pas atterrir! », se remémore-t-elle.

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Nouvelle clientèle et exportation

Bien que cet aéroport en demeurera un de services, la MRC aspire à attirer une nouvelle clientèle : les vols nolisés touristiques. « On souhaite développer un marché pour des séjours plus courts en Gaspésie. Pour faire du fish and fly ou du hunt and fly par exemple. Ce genre de clientèle plus aisée nous permettrait d’allonger la saison touristique », explique la préfète à La Presse.

L’accent sera mis également sur l’exportation des produits de la pêche, car actuellement, afin de vendre des produits, les compagnies doivent transiter par Montréal ou Halifax. Roch Lelièvre, le président de Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan, une grande usine de transformation de fruits de mer, explique à La Presse : « C’est une bonne nouvelle, ça pourrait nous permettre de vendre du volume en Europe ou en Asie. On a beaucoup de produits qui doivent être exportés frais. »

Le secteur de la pêche en est un très compétitif, note madame Minassian et plusieurs études de marché devront être faites avant d’actualiser un tel projet. « Mais c’est un secteur qui est mature et qui peut grossir. C’est prioritaire de développer ce créneau-là, et les entreprises sont au rendez-vous », affirme-t-elle.

Les secteurs de Grande-Rivière et de Sainte-Thérèse-de-Gaspé, près de Percé, représentent environ 80 % de la production gaspésienne reliée à l’industrie de la pêche et de la transformation. Plusieurs projets sont en cours, dont celui d’incubateur pour le milieu. On compte également l’école des pêches et de l’aquaculture du Québec.

Source : Ce texte est inspiré d’un article de La Presse


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Marjorie D. Lafond est la fondatrice de Voyages d’Aujourd’hui. Bachelière en études littéraires et détentrice d’une maîtrise en enseignement, elle se spécialise désormais en tourisme et art de vivre. Sa passion du voyage l’a menée à s’envoler vers plusieurs destinations et alimente aujourd’hui sa mission de vous partager l’actualité locale et internationale ainsi que ses meilleures découvertes. Cette ancienne conseillère en voyages a aussi publié plusieurs romans et guides.