En Roumanie, le château de Dracula offre maintenant des vaccins gratuits aux visiteurs

Ce n’est pas tout à fait le genre de morsure à laquelle les visiteurs du château de Bran – mieux connu sous le nom de château de Dracula – pourraient s’attendre, mais pas loin ! probablement aussi profond dans le derme… Vendredi, le château a annoncé le coup d’envoi d’un marathon de vaccination à la COVID-19, offrant aux visiteurs des doses gratuites sans rendez-vous tous les vendredis, samedis et dimanches de mai.
Le château, situé dans les Carpates en Transylvanie, espère attirer plus de voyageurs avec des doses du vaccin Pfizer-BioNTech, le qualifiant d’«autre type de morsure ».
L’entrée au château n’est pas nécessaire pour recevoir le vaccin, et ceux qui l’obtiennent gagneront un « diplôme » prouvant qu’ils ont été vaccinés au château de Bran. Les visiteurs qui paient pour l’entrée au château auront un accès gratuit à l’exposition spéciale sur les outils de torture médiévale, l’attraction décrite sur la page Facebook du château.
Vous aimerez également : Au Portugal, ce nouveau pont pédestre suspendu est le plus long du monde
Pour se plonger encore plus dans le thème de l’endroit, la campagne promotionnelle présente une photo de crocs remplacés par des aiguilles et une infirmière avec des crocs prêts à injecter une dose.
Les visiteurs sont tenus de suivre toutes les mesures sanitaires, y compris l’utilisation d’un désinfectant pour les mains, le port d’un masque et le maintien d’une distance de deux mètres des autres, selon le site du château.
Le château médiéval, qui a été achevé en 1388, est considéré comme l’inspiration de l’auteur irlandais Bram Stoker en 1897 pour son roman « Dracula ». Le personnage fictif est souvent confondu avec le vrai Vlad Tepes – mieux connu sous le nom de Vlad l’Empaleur – qui a régné dans les années 1400 et souvent dépeint comme un tyran impitoyable assoiffé de sang.
Tout cela fait partie des efforts du gouvernement pour faire vacciner plus de Roumains, car c’est l’un des pays avec les taux les plus élevés de citoyens hésitants en Europe centrale et orientale, selon une étude de Globsec.